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Le centre diocésain de Yamoussoukro abrite depuis le 14 décembre 2021 un atelier de renforcement des capacités dans la lutte contre les violences basées sur le genre en milieu scolaire (VBGMS) organisé par le Réseau de l’éducation scolaire en Afrique de l’ouest(RESAO).
Il est destiné à 25 femmes issues de six(6) syndicats du secteur l’éducation (Sneppci, Synesci, Synadeepci, Cepensci, Cnec) affiliés à l’Internationale Education scolaire en Côte d’Ivoire(IESCI)). L’objectif est de mieux outiller ces participantes venues précisément des villes de Daloa, Korhogo, Bouaké, Ouangolo, Katiola et Yamoussoukro dans la lutte sur des thèmes, comme, l’égalité, le sexe, les notions de genre, les VBGMS, le leadership féminin, la C190, et initier des ateliers de lectures afin de reconnaître les violences basées sur le genre dans l’environnement scolaire. « Parce qu’elles doivent être capables de reconnaître les phénomènes de violence en milieu scolaire, quelle que soit la forme que cela prend. Parce que parfois ça a des formes très subtiles. Ce qu’on voit d’habitude, c’est les viols, les agressions physiques. Mais, il y’a des agressions psychologiques, le harcèlement sexuel etc », a indiqué Assita Bakayoko épouse Coulibaly, présidente du RESAO, formatrice. Concernant la C 190, elle a indiqué que c’ est une loi qui a été ratifiée en 2019 au niveau de l’organisation Internationale du Travail et qui est dédiée à la lutte contre les Vbg en milieu du travail. Pour l’heure, selon elle, la Côte d’Ivoire n’a pas encore ratifié cette convention. « Nous sommes dans la dynamique de l’OIT, et nous sommes en train d’encourager le gouvernement pour que cette loi puisse être ratifiée par l’Etat ivoirien, pour que la violence basée sur le genre soit prise en compte dans nos lois », a-t-elle fait savoir.
Harry Diallo à Yamoussoukro
