Yavo Valentin : « Nous voulons assister financièrement les accidentés pour mettre fin à ce cycle de morts prématurées »

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Valentin Yavo, président fondateur de l'ONG Global Life Fighting

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Valentin Yavo, président fondateur de l’ONG Global Life Fighting, une organisation dédiée à apporter un appui financier aux victimes d’accidents, expose sa vision et précise la nature du soutien qu’il souhaite leur offrir.

Qu’est-ce que Global Life Fighting ?

Légalement constituée le 17 février 2021 l’ONG Global Life Fighting est une organisation qui attache une grande importance à la vie de l’individu en ce qu’elle refuse que cette vie lui soit brutalement ôtée par accident. Notre ONG s’occupe aussi de la question environnementale .

Quels sont donc les objectifs de Global Life Fighting ?

Les objectifs de l’ONG Global Life Fighting tels que définis dans nos statuts consistent principalement à la lutte pour la survie des personnes victimes de situations accidentelles et à la sauvegarde de l’environnement. Ce sont donc les deux grands axes qui déterminent notre combat. À savoir la survie de l’homme en ce qu’elle peut être subitement perdue suite à un fait accidentel ou violent pour défaut d’intervention médicale immédiate ou de manque de moyens. L’ONG Global Life Fighting’ se penche sur la vie environnementale, berceau de l’évolution de la vie. Cette vie environnementale est elle aussi confrontée à une dégradation qui n’est pas sans fâcheuses conséquences pour l’homme. Ce sont deux entités interdépendantes d’autant qu’il ne saurait y avoir de vie sans humanité et d’humanité sans vie .
Quelles sont vos cibles M. le président ?

Notre intervention porte comme déjà indiqué, sur les personnes victimes de situations accidentelles dont la vie est en péril. Cela concerne toutes victimes de situations accidentelles en général et particulièrement celles liées à la voie publique.

M. le président, comment comptez-vous apporter votre aide aux accidentés ?

Il s’agira, ici, de créer les conditions d’une prise en charge immédiate du blessé admis aux urgences, en faisant financièrement face à tous soins médicaux indispensables à sa survie quel qu’en soit le coût (…) Car souvent le manque de moyens financiers de proches accidentés entraîne de nombreux décès.

Précisons que notre intervention qui couvre tous frais hospitaliers est totalement gratuite et non remboursable.

Vous parlez de prise en charge totale et gratuite, quels sont les moyens dont vous disposez pour atteindre vos objectifs ?

Diverses sources de financement s’offrent à la longue à notre ONG. Cependant de prime abord, vue l’urgence quotidienne, cette organisation naissante attend mener auprès de la population, victime potentielle, une campagne de sensibilisation et de collectes de fonds afin d’éveiller les consciences sur l’impérieuse nécessité de soutenir cette innovation salvatrice par l’apport de tous et de chacun.

Nul ne pouvant prétendre être à l’abri du risque, étant tous de potentiels accidentés, nous devons nous mettre ensemble pour soutenir nos semblables qui ne s’attendaient aucunement pas à faire un accident et dont les vies peuvent être en danger.

Avez-vous impliqué les autorités sanitaires avec lesquelles vous êtes appelé à travailler ?

Vous savez, la lutte pour la vie est l’affaire de tous. À commencer par nos autorités. Je voudrais saluer au passage l’avènement de la Couverture maladie universelle qui témoigne du souci permanent de nos gouvernants d’offrir une vie meilleure ou un bien-être sans cesse amélioré à leurs concitoyens. Je crois qu’en créant la CMU, nos autorités avaient à cœur de faciliter l’accès aux soins médicaux aux Ivoiriens. Aussi, nous étudions la possibilité de collaborer avec les instances compétentes afin d’apporter notre contribution à cette politique et encourager la population à une totale adhésion à cette assurance qui lui est très bénéfique .

Quel appel voulez-vous lancer à la population ?

En effet , compte tenu d’importants moyens logistiques et financiers indispensables à la bonne réalisation de nos objectifs, nous demandons à la population et à nos autorités de nous soutenir dans cette action humanitaire que nous lançons à travers Global Life Fighting au regard de graves accidentés enregistrés. Que tous et chacun témoignions de notre solidarité à l’endroit des victimes au travers de nos divers dons, au chevet de chaque blessé pour sauver des vies. Hier, c’étaient certains, aujourd’hui, c’est encore d’autres victimes. À qui le tour demain ? C’est lorsque l’on est confronté à une telle situation dramatique qu’on réalise l’importance du soutien de solidarité. Soyons tous un pour tous et tous pour un comme dirait l’autre.

Interview réalisée par Ahou Moayé à Agboville

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