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Loin des stades depuis quatre (4) mois suite à une blessure, Zadi Hortalin, le gardien de but des Aiglons de l’Africa Sports d’Abidjan a bien voulu échanger avec l’Intelligent d’Abidjan. Il parle de son retour, de la sélection nationale A et locale et de son passage en Libye au club d’Al Ittihad. Entretien !
Vous vous êtes éloigné des stades suite à votre blessure lors du match de la 3e journée de la Ligue 1 face à l’AS Tanda. Comment évolue cette blessure après 4 mois ?
Je me porte bien. Mon état santé s’améliore. Je rends grâce et gloire à Dieu. J’ai repris les entrainements.
Vous avez repris les séances d’entrainement. Est à dire que le retour de Zadi Hortalin est imminent?
Mon retour dépendra de l’entraîneur. C’est lui qui décidera de m’aligner ou pas. Et ce, en fonction de ma performance et du travail accompli à l’entrainement. Je sais que, je dois travailler deux fois plus que les autres afin de retrouver mon meilleur niveau.
Comment vivez-vous les matches de l’Africa Sports, qui occupe la 4e place de la Ligue 1 ?
L’équipe se bat bien pour être parmi les meilleures. Vous savez que le championnat est difficile. Il n’y a plus de petite équipe. Les clubs au bas du tableau arrivent à battre ceux qui sont en haut du classement. L’Africa Sports tente de tenir la barre. La 4e place est une bonne position. Mais le plus important est de garder ce rythme afin d’avoir une place pour une compétition africaine.
Vous étiez en Libye la saison dernière. Parlez-vous de cette aventure avec Al Ittihad ?
J’ai gagné en expérience. Cette aventure m’a permis aussi de forger mon moral en cas de blessure ou méforme. Je rappelle que c’était un prêt de six (6) mois. J’étais en Libye juste pour jouer les compétitions africaines avec le club d’Al Ittihad. Malheureusement, nous avons été éliminés très tôt.
Votre départ en Libye vous a coûté votre place de gardien titulaire en sélection nationale locale pour le CHAN en 2016…
Ce contrat avait ses avantages et ses inconvénients. Un homme doit assumer ses choix. Avant de prendre cette décision, elle a été étudiée. C’est dans la réflexion que nous avons jugé opportun de parapher ce contrat pour la Libye.
Vous comptez parmi les meilleurs gardiens de but en Côte d’Ivoire. Est-ce que vous rêvez toujours de cette place en sélection nationale A et locale ?
Tout joueur rêve de jouer en sélection nationale de son pays. Mon objectif premier en ce moment est de permettre à l’Africa Sports d’Abidjan d’être africain pour le compte de la saison 2018. Mon appel en sélection nationale se sera conditionné par ma performance en club. Pour l’heure, la priorité doit être le club. Si le club se porte bien, en plus de la performance du joueur en club c’est dit qu’il y aura une place de sélection. Mais déjà penser à la sélection nationale en premier, nous amène à être moins performant en club ; à poser des actes individuels en club. Or une équipe est un groupe. Je veux offrir le titre de champion à l’Africa Sports. Par défaut, permettre au club d’avoir une place en coupe africaine. La sélection nationale viendra comme un bonus pour moi.
Est-ce que vous avez les regards tournés vers des clubs européens surtout que maintenant le championnat est vu partout ?
Je me suis donné pour objectif cette saison d’attirer les clubs vers mon talent. Un joueur en fin de saison est en confiance quand il est courtisé. C’est dire que le travail abattu est reconnu. Ceci devient une source de motivation. Je rêve d’être courtisé en fin de saison par un club Français, un club Anglais.
Ange K